vendredi 28 septembre 2012


« TERRE ET HUMANISME » : 
NOTRE VISITE CHEZ DES AGROECOLOGUES ARDECHOIS





Le 19 juillet 2012, le site Bastamag publiait un article d'Agnès Rousseaux et d'Ivan Du Roy, intitulé : « s'initier à l'agroécologie : mode d'emploi ».
Cet article fait l'éloge d'une ferme expérimentale, le mas de Beaulieu, de l'association « Terre et Humanisme », situé en Ardèche sur la commune de Lablachère et qui existe depuis 1998.






La production du « mas de Beaulieu » n'aurait, avec 4 fois moins d'eau et sans recourir aux pesticides ni aux engrais chimiques, rien à envier aux productions « classiques », c’est-à-dire intensives... Ce « véritable laboratoire des techniques agroécologiques » produirait 2 tonnes de fruits et légumes par an qui permettraient de préparer 5000 repas par an pour les 175 stagiaires et 150 bénévoles.
Leur réussite serait tellement importante que « Terre et Humanisme » commencerait à intervenir dans les lycées agricoles. L'article se termine en affirmant que l'on peut aussi apprendre à faire pousser des tomates en plein hiver sans source d'énergie externe...

Il n'en fallait pas plus pour nous décider à aller visiter ce lieu exceptionnel pour combler notre curiosité.

Le lundi 27 août à 10h00, le parking de la ferme est plein pour ce jour de visite. Et effectivement, de l'autre côté de la route, la parcelle est remplie de belles vignes comme le faisaient « les anciens ».
Nous sommes une bonne vingtaine de personnes. L'accueil est sympathique. On nous invite à nous asseoir à l'ombre sur des bancs disposés en rond, où l’on nous offre à boire et des chapeaux pour la balade dans le jardin.

Nous sommes reçus par deux salariés de TetH. Julie, une des jardinières qui s'occupe du travail du sol, des semis, des plants, des plantations, de la récolte des semences, et des transformations et Alexandre, qui est responsable de la communication et du site web. Ils invitent les visiteurs à se présenter et à expliquer en quelques mots leurs motivations à venir visiter le site.
Beaucoup de gens se disent « curieux » et veulent voir comment TetH s'y prend, comment ils règlent tel ou tel problème (par exemple : la question de l'arrosage en cette période de sécheresse, ou comment ils ont « revitalisé » le sol). Quelques-uns parlent de leur jardin, mais personne ne semble vouloir se lancer en agriculture (si ce n'est pour un jardin). Parmi les visiteurs, les plus explicites sont aussi ceux qui feront le plus d'interventions [en dehors de Afis 07]dans la visite, et déclarent être partie prenante d'actions de solidarité avec des paysans dans des pays pauvres (Indonésie ou Afrique).

Le responsable de la communication de l'association commence son intervention de présentation de TetH.